L’ouverture d’esprit et la curiosité: des atouts essentiels pour être un bon lecteur-correcteur

Mes études de philosophie (DEUG) et de lettres modernes (Master) m’ont formé à la croisée des champs disciplinaires. J’y ai fait mes humanités, pour parler comme un classique.

Quelle discipline peut, mieux que la littérature, faire la synthèse entre les arts, l’histoire, la sociologie et la philosophie (les sciences humaines)?

Faire ses humanités à l’université, c’est, en plus d’une solide culture générale, acquérir le goût de la rigueur, de la précision, de la concentration dans le travail. C’est apprendre l’art de la patience, surtout quand il s’agit de « se frotter » aux mots. C’est apprendre à faire sa petite gymnastique intellectuelle au quotidien: autant de qualités qui rendent possible une mise à distance (qu’on soit devant une oeuvre personnelle ou universitaire), une vision claire de son travail… et un jugement lucide sur soi-même ! Autant de qualités qui peuvent servir de base au métier de correcteur.

Une expérience de publication à l’appui d’un métier exigeant

A l’issue de mon master de lettres modernes passé avec mention (j’ai eu la chance de recevoir une bourse de mérite pour mes deux années de master), j’ai publié un article aux Presses Universitaires de Perpignan sur le thème de l’impasse.

Inspiré des recherches de Joël Thomas dans le domaine de l’imaginaire et des théories de la complexité, mon article, assez dense, de douze pages portait sur la poésie moderne (vous pouvez le consulter sur ce site).

Cet exercice m’a demandé quatre mois et m’a permis de me familiariser avec les codes du genre.